Gouvernance d’entreprise
Depuis les scandales financiers du début des années 2000, la communauté des affaires et les gouvernements ont réagi en imposant aux entreprises de mettre en place des mécanismes de gouvernance qui sont de nature à préserver les intérêts des parties prenantes (« stakeholders ») que sont les investisseurs, les employés, l’Etat, les clients et les fournisseurs de l’entreprise. Il en résulte pour la France un tissu de règles plus ou moins contraignantes ou formalistes qui s’appliquent pleinement aux sociétés cotées sur un marché règlementé, mais aussi, quoique dans une moindre mesure, aux autres sociétés.
Un entrepreneur ou le dirigeant d’une société jeune pourrait percevoir la gouvernance d’entreprise comme une pure contrainte ou pire, comme un artifice. L’objet de ces quelques lignes est de proposer une démarche inverse, partant de la réalité de l’entreprise jeune ou de taille moyenne, avec les besoins et les problématiques qui lui sont propres, pour chercher de quelle manière la mise en place d’un système de gouvernance approprié va lui permettre, non seulement d’être en règle avec la loi, mais aussi et surtout de constituer des atouts pour l’entreprise.